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L'Evangile Secret des premiers Chrétiens

Une reconstitution de l'Evangile des Ebionites

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Et si l'histoire du christianisme avait été différente ?

Découvrez l'Évangile des Ébionites, le texte perdu qui révèle un Jésus que vous ne connaissez pas : profondément juif, observant la Torah, refusant d'être adoré comme une divinité. Cette reconstitution scientifique, basée sur les fragments conservés par les Pères de l'Église, vous plonge dans le christianisme primitif avant sa transformation par l'Empire romain.

Pourquoi ce livre va changer votre vision des origines chrétiennes :

  1. Un Jésus historique authentique : Yeshoua de Nazareth dans son contexte judéo-palestinien du Ier siècle, loin des mythologies gréco-romaines
  2. Les vrais premiers chrétiens : Les Ébionites, disciples directs qui ont connu Jésus, rejetaient sa divinisation et maintenaient l'observance juive
  3. Jacques le Juste révélé : Le frère de Jésus, véritable chef de la communauté de Jérusalem, éclipsé par Pierre dans l'histoire officielle
  4. Sources inédites : Fragments de l'Évangile des Hébreux, témoignages patristiques, manuscrits de Qumrân analysés avec rigueur académique

Ce que vous découvrirez :

  1. Comment Rome a “sculpté” le christianisme selon ses besoins politiques (remplacement du sabbat, création de Noël, divinisation progressive)
  2. Les vrais enseignements de Jésus sur la justice sociale, l'observance de la Torah et le refus de l'idolâtrie
  3. Pourquoi les Ébionites furent marginalisés : ils représentaient un obstacle au christianisme “sur mesure” de l'Empire
  4. La résurrection selon les Ébionites : présence spirituelle dans la communauté, non résurrection corporelle

5 chapitres captivants :

  1. L'enfance à Nazareth : un Jésus pleinement humain
  2. Le baptême : adoption messianique, non incarnation divine
  3. Le ministère en Galilée : miracles par la foi, non pouvoirs divins
  4. Confrontation à Jérusalem : critique du Temple corrompu
  5. Passion et résurrection spirituelle : mort d'un juste, non sacrifice cosmique

Chaque chapitre inclut :

  1. Un récit narratif basé sur les sources ébionites
  2. Des commentaires théologiques et historiques détaillés
  3. L'analyse des différences avec le christianisme dominant
  4. Les réactions des autorités ecclésiastiques

Qui devrait lire ce livre :

  1. Historiens et théologiens cherchant les origines authentiques
  2. Chrétiens questionnant les dogmes traditionnels
  3. Juifs intéressés par le judéo-christianisme primitif
  4. Lecteurs curieux des textes “interdits” de l'Antiquité • Amateurs d'histoire des religions et de critique biblique

Un travail scientifique rigoureux : Basé sur les fragments d'Épiphane, les Pseudo-Clémentines, Flavius Josèphe, les manuscrits de Qumrân et les recherches académiques récentes. Bibliographie complète, sources patristiques, parallèles historiques.

L'appendice révèle l'Évangile des Hébreux, le texte perdu qui a inspiré cette reconstitution, avec ses fragments authentiques et leur analyse critique.

Cette reconstitution ne prêche aucune doctrine mais restitue, avec les outils de l'histoire, une voix oubliée des origines chrétiennes. Elle invite à repenser nos certitudes sur Jésus, le christianisme et leurs racines juives.

New testament apocrypha

Quelques notes diverses :

Yeshua Mshikha

En araméen (“Yeshua Mshikha”) : Sans “ha”, cette formule était plus courante dans les communautés populaires araméophones. Elle était utilisée dans des contextes quotidiens, comme les prières spontanées, les baptêmes ou les réunions des églises domestiques (Actes 2:46). Elle servait également de signe de reconnaissance, car proclamer Yeshua comme le Messie était un marqueur clair de l’identité chrétienne

Le mot araméen Mshikha se prononce approximativement “M-shee-kha” dans le contexte du ler siècle, avec un son guttural pour le “kh”. Dans les traditions chrétiennes ultérieures (syriaques), il peut être prononcé “M-shee-ho”. Associé à Yeshua (“Yeshua Mshikha”), il servait de profession de foi et de signe de reconnaissance pour les premiers chrétiens araméophones.

plan

Pour votre livre, vous pourriez assembler ces fragments en une structure narrative cohérente, en comblant les vides avec des éléments des synoptiques adaptés (par exemple, en supprimant toute référence à la divinité ou à la naissance miraculeuse).

Voici un aperçu simplifié :

  1. Ouverture : Commencer par le ministère de Jean (fragments 1 et 2), en insistant sur son régime végétarien.
  2. Baptême et adoption : Le baptême de Jésus (fragment 3), moment clé où Dieu l'adopte comme Fils.
  3. Appel des disciples : L'appel des apôtres (fragment 4), avec un accent sur le témoignage pour Israël.
  4. Enseignements : Intégrer la vraie famille (fragment 5) et l'abolition des sacrifices (fragment 6) dans des discours de Jésus.
  5. Passion : Terminer par la Pâque (fragment 7), sans eucharistie sacrificielle.

Les sept fragments connus

1. Début du ministère de Jean-Baptiste (Panarion 30.13.6)

“Il arriva, aux jours d'Hérode, roi de Judée, sous le grand prêtre Caïphe, que Jean vint et baptisa d'un baptême de repentance dans le fleuve Jourdain ; on dit qu'il était de la tribu d'Aaron, fils de Zacharie le prêtre et d'Élisabeth, et tous allèrent vers lui.”

Contexte : Cela forme l'ouverture de l'évangile, parallèle abrégé à Luc 3:1-3. Il mentionne les parents de Jean (de Luc 1:5), malgré l'absence de récit de naissance dans l'évangile ébionite.555762 Apparence et régime de Jean (Panarion 30.13.4)

2.

“Et il arriva, lorsque Jean baptisait, que les pharisiens vinrent à lui et furent baptisés, ainsi que tout Jérusalem. Il portait un vêtement de poils de chameau et une ceinture de cuir autour des reins. Et sa nourriture était du miel sauvage, qui avait le goût de la manne, sous forme de gâteaux d'huile.”

Contexte : Parallèle à Matthieu 3:4-6 et Marc 1:5-6, mais remplace les “sauterelles” par des “gâteaux” (jeu de mots grec entre akris et egkris), pour promouvoir le végétarisme. Le miel “comme la manne” évoque Exode 16:31.e097a5

3. Baptême de Jésus (Panarion 30.13.7)

“Le peuple ayant été baptisé, Jésus vint aussi et fut baptisé par Jean. Et comme il sortait de l'eau, les cieux s'ouvrirent, et il vit l'Esprit Saint descendre sous la forme d'une colombe et entrer en lui. Et une voix se fit entendre du ciel : 'Tu es mon Fils bien-aimé, en toi je me complais'. Et encore : 'Aujourd'hui je t'ai engendré'. Et soudain une grande lumière brilla en ce lieu. Et Jean, le voyant, dit : 'Qui es-tu, Seigneur ?' Alors une voix se fit entendre du ciel : 'Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais'. Alors Jean se prosterna à ses pieds et dit : 'Je t'en prie, Seigneur, baptise-moi'. Mais il refusa, disant : 'Laisse faire, car il convient que tout s'accomplisse ainsi'.”

Contexte : Harmonie des récits synoptiques (Matthieu 3:17 ; Marc 1:11 ; Luc 3:22, avec un texte occidental citant Psaume 2:7). L'Esprit “entre” en Jésus, soulignant l'adoption divine au baptême. La lumière évoque peut-être Isaïe 9:1.075256

4. Appel des apôtres (Panarion 30.13.2b-3)

“Il y avait un homme nommé Jésus, âgé d'environ trente ans ; il nous a choisis. Et il vint à Capharnaüm, entra dans la maison de Simon, surnommé Pierre, et il ouvrit la bouche et dit : 'Comme je marchais au bord de la mer de Tibériade, j'ai choisi Jean et Jacques, les fils de Zébédée, Simon et André, Thaddée, Simon le Zélote, et Judas Iscariote ; toi aussi, Matthieu, alors que tu étais assis au bureau de douane, je t'ai appelé et tu m'as suivi. Selon mon intention, vous serez douze apôtres pour un témoignage à Israël'.”

Contexte : Narré à la première personne par Matthieu, parallèle aux appels synoptiques (Matthieu 4:18-22 ; Marc 1:16-20). Il nomme huit apôtres et insiste sur leur rôle pour Israël.8b592e

5. La vraie famille de Jésus (Panarion 30.14.5)

“De plus, ils nient qu'il ait été un homme, évidemment sur la base de la parole que le Sauveur prononça quand on lui rapporta : 'Voici ta mère et tes frères qui se tiennent dehors', à savoir : 'Qui est ma mère et qui sont mes frères ?' Et il étendit la main vers ses disciples et dit : 'Ceux-ci sont mes frères, ma mère et mes sœurs, qui font la volonté de mon Père'.”

Contexte : Harmonie de Matthieu 12:47-50 et parallèles, proche de 2 Clément 9:11. Utilisé par Épiphane pour critiquer la vue ébionite de Jésus comme homme ordinaire.2482e6

6. Abolition des sacrifices (Panarion 30.16.4-5)

“Ils disent qu'il n'a pas été engendré de Dieu le Père, mais créé comme l'un des archanges… qu'il règne sur les anges et toutes les créatures du Tout-Puissant, et qu'il est venu et a déclaré, comme le rapporte leur évangile, appelé selon les Hébreux : 'Je suis venu abolir les sacrifices ; si vous ne cessez pas de sacrifier, la colère ne cessera pas de vous atteindre'.”

Contexte : Sans parallèle canonique direct, mais inverse Matthieu 5:17. Soutient l'opposition ébionite aux sacrifices du Temple et une christologie prophétique (Jésus comme prophète comme Moïse).857706 Repas de la Pâque (Panarion 30.22.4)

7.

“Ils ont détruit le vrai ordre et changé le passage… ils ont fait dire aux disciples : 'Où veux-tu que nous préparions pour toi le repas de la Pâque ?' À quoi il répondit : 'Je n'ai aucun désir de manger la chair de cet agneau pascal avec vous'.”

Contexte : Basé sur Luc 22:15, modifié par l'ajout de “chair” pour rejeter la consommation de viande, promouvant le végétarisme. Implique une aversion pour les sacrifices animaux.79fc7f

Yeshua (ܝܫܘܥ)

Signification : Nom de Jésus en araméen, signifiant “Yahvé sauve” (similaire à l'hébreu Yehoshua ou Yeshua).

Usage : Prononcer “Yeshua” dans un contexte spécifique, comme une prière ou une salutation, pouvait signaler l’appartenance à la communauté chrétienne. Par exemple, dire “Yeshua est le Messie” (en araméen, “Yeshua mshikha”) était une profession de foi distinctive, car les Juifs non chrétiens rejetaient cette idée.

Contexte : Utilisé dans les prières, les baptêmes (“au nom de Yeshua”, cf. Actes 2:38) ou comme mot de reconnaissance entre croyants.

"Yeshua mshikha" (ܝܫܘܥ ܡܫܝܚܐ) = "Jésus le Messie"

Maranatha (ܡܪܢ ܐܬܐ) : Signification : Expression araméenne signifiant “Notre Seigneur, viens !” ou “Le Seigneur vient”. Elle apparaît dans 1 Corinthiens 16:22 (écrit vers 55 après J.-C.) et dans la Didachè, un texte chrétien ancien. Usage : Cette formule était une prière eschatologique, exprimant l’attente du retour de Jésus. Elle pouvait servir de signe de reconnaissance, car seuls les chrétiens partageaient cette espérance messianique. Prononcée dans un contexte de persécution, elle renforçait l’identité communautaire. Contexte : Utilisée dans les rassemblements liturgiques ou comme cri de ralliement discret.

Abba (ܐܒܐ)

Signification : Mot araméen pour “Père”, utilisé par Jésus pour s’adresser à Dieu (Marc 14:36, Romains 8:15, Galates 4:6). Usage : Ce terme, intime et affectueux, était distinctif des enseignements de Jésus, qui présentait Dieu comme un père proche. Les chrétiens pouvaient l’utiliser dans des prières (par exemple, dans une version primitive du Notre Père) pour s’identifier, surtout dans les communautés araméophones. Contexte : Dire “Abba” dans une prière collective signalait une théologie chrétienne spécifique, différente du judaïsme traditionnel. Exemple : “Abba, Père, que ta volonté soit faite” (prière inspirée de Matthieu 6:9-13).

Talitha koum (ܛܠܝܬܐ ܩܘܡ)

Signification : “Petite fille, lève-toi !” (Marc 5:41). Phrase prononcée par Jésus lors de la résurrection de la fille de Jaïrus.

Usage : Bien que spécifique à un miracle, cette expression araméenne, conservée dans l’Évangile grec, montre que les paroles de Jésus en araméen étaient mémorisées et transmises. Les chrétiens pouvaient citer de telles phrases pour évoquer les miracles de Yeshua, renforçant leur foi commune.

Contexte : Moins un signe de reconnaissance direct, mais une formule mémorable qui pouvait être répétée dans les récits oraux pour identifier les disciples de Yeshua.

Eloi, Eloi, lama sabachthani (ܐܝܠܘܝ ܐܝܠܘܝ ܠܡܢܐ ܫܒܩܬܢܝ)

Signification : “Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ?” (Marc 15:34, citant Psaume 22:1). Paroles de Jésus sur la croix, en araméen.

Usage : Cette phrase, tirée d’un psaume mais prononcée en araméen, était marquante pour les premiers chrétiens. Elle pouvait être utilisée dans des contextes liturgiques ou comme un rappel de la Passion, servant de signe d’appartenance pour ceux qui reconnaissaient Yeshua comme le Messie souffrant.

Contexte : Probablement utilisée dans les récits de la Passion ou les prières, elle renforçait l’identité chrétienne face aux persécutions

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