Cette synthèse examine l'ascension d'Emmanuel Macron au pouvoir selon deux documents détaillés analysant les réseaux d'influence, les soutiens financiers et les stratégies politiques qui ont permis son élection en 2017 et sa réélection en 2022. Les sources présentent une vision critique de cette trajectoire politique, mettant en évidence les connexions entre oligarchie économique et pouvoir politique.

* Henri Hermand (1924-2016) : Cofondateur et président du groupe Unibail-Rodamco-Westfield * Rencontre avec Macron : Début des années 2000, quand Macron avait 25 ans et Hermand 78 ans * Soutien concret :

• Invitation dans sa villa au Maroc
• Financement d'un appartement dans le 15e arrondissement de Paris
• Aide pour le mariage de Macron
• Introduction dans le monde de la finance (entrée chez Rothschild & Cie)

* Entrée à l'ENA : Questions sur les conditions d'admission, notamment une réponse inadéquate sur la Turquie * Sortie de l'ENA : Controverse sur le classement de la promotion Séléné

• Annulation du classement en 2007 par le Conseil d'État
• Sébastien Proto (n°2 de promotion) évoque des irrégularités

* Passage à Rothschild (2008) : Exemption exceptionnelle de mise en disponibilité de la fonction publique * Promotion rapide : Plus jeune associé gérant de l'histoire de Rothschild, malgré des lacunes techniques

* Organisateur : Bernard Attali (frère de Jacques Attali) * Invités : François Rebsamen (futur ministre de Hollande) et grands patrons :

• Gérard Mestrallet (Suez)
• Jean-Pierre Clamadieu (Rhodia)
• Jean-Pierre Rodier (Péchiney)
• Serge Weinberg (Sanofi)

* Message transmis à Hollande : “Si Hollande est élu, dites-lui qu'on n'a qu'une demande : que Macron soit secrétaire général à l'économie”

* Jack Sullivan : Bras droit d'Hillary Clinton (devenu conseiller sécurité nationale de Biden) * Contenu : Note recommandant de “suivre Macron” car il serait nommé aux plus hautes fonctions à Bercy “dans deux ans” * Timing : Rédigée avant même l'élection de Hollande

Les propriétaires des principaux groupes de presse français deviennent ses soutiens :

* Bernard Arnault (LVMH) : Propriétaire des Échos

• Déclaration publique de soutien en 2017
• Influence directe sur les choix de Premiers ministres

* Xavier Niel : Propriétaire du groupe Le Monde, L'Obs, Courrier International, Télérama * Martin Bouygues : TF1, LCI, TMC * Arnaud Lagardère : Europe 1, Paris Match, JDD

Cette concentration permet un contrôle de 90% de la presse privée française par six milliardaires.

* Coût total : 16,7 millions d'euros * Méthode : Événements exclusifs avec “gros donateurs” versant le maximum légal (7 500 euros) * Profil des donateurs : 50 premiers donateurs principalement issus des beaux quartiers parisiens * Récompenses : Nominations stratégiques post-élection (exemple : Dominique Boutonnat au CNC)

Contrairement aux apparences, le PS n'a pas disparu mais occupe des positions stratégiques :

* Pierre Moscovici : Cour des comptes (nomination européenne prévue) * Richard Ferrand : Conseil constitutionnel * Didier Tabourot : Conseil d'État * Représentant français : Conseil de l'Europe * Marta Fady : ARCOM

* Rôle dans l'entrée de Macron à l'inspection générale des finances * Satisfaction visible lors de l'annonce de la nomination de Macron ministre * Représente “la quintessence de la haute fonction publique socialiste”

* 2017 : 98,4% du PIB (2 299 milliards €) * 2024 : 113,0% du PIB (3 305 milliards €) * Progression : +1 006 milliards d'euros en 7 ans

* 2017 : 41,5 milliards de dollars * 2024 : 233,0 milliards de dollars * Multiplication par 5,6 en 7 ans

* Suppression de l'ISF : Perte de 4 milliards d'euros annuels * Flat Tax : Taxation du capital réduite à 12,8% * Baisse de l'impôt sur les sociétés : De 33,3% à 25% * Coût total annuel : 23,5 milliards d'euros

Selon les analystes, l'opération Macron vise plusieurs objectifs :

1. Sauvetage de l'État PS : Maintien de la technostructure socialiste au pouvoir 2. Destruction créatrice : “Tout détruire pour mieux reconstruire” (citation attribuée à Macron) 3. Création de l'Europe fédérale : Macron positionné comme futur président de l'Europe 4. Fédéralisation par la dette et la guerre : Stratégie inspirée du “moment hamiltonien” américain et du modèle bismarckien

* Contrôle effectif depuis Bruxelles * Violation systématique des traités européens * Proposition de nomination à la présidence de l'Allemagne * Macron potentiel successeur à la Commission européenne

* Plateforme principale des mondialistes soutenant Macron * Coordination des intérêts transatlantiques * Influence sur les décisions stratégiques

* Directeur de Sciences Po, mentor de Macron * Similarités troublantes avec le parcours de Macron * Généalogie intellectuelle remontant à Jacques Attali

* David de Rothschild : Conseil direct sur les orientations politiques * Jack Sullivan : Suivi par l'administration américaine dès 2012 * Bernard Attali : Incarnation de “l'influence de la CIA sur le capitalisme français”

* 90% de la presse privée contrôlée par les soutiens de Macron * Couverture favorable systématique * Agenda médiatique orienté

* Échange de soutiens financiers contre nominations * Réseaux de connivences entre haute fonction publique et finance * “Capitalisme de connivences” selon les termes employés

* Bureau de Bernard Arnault devenu lieu de “pèlerinage” politique * Consultations sur les nominations ministérielles * Pression contre certaines nominations (exemple : opposition à un Premier ministre de gauche en 2024)

L'ère Macron marque l'avènement d'une “république oligarchique” où : * Un petit groupe de milliardaires contrôle simultanément l'information, le financement politique et les décisions gouvernementales * La dette publique explose pendant que les fortunes privées atteignent des sommets * Les 90% des Français les plus modestes voient leur richesse baisser (-3,9% entre 2019-2022) tandis que les quatre plus grosses fortunes augmentent de 62 à 111%

Cette configuration pose une question fondamentale : dans un système où une poignée de milliardaires contrôle l'information et influence directement les décisions politiques, quelle marge de manœuvre reste-t-il au suffrage universel ?

L'analyse révèle un système qui a socialisé les pertes (dette publique) tout en privatisant les gains (fortunes des milliardaires), créant un transfert de richesse des contribuables vers les plus fortunés d'une ampleur inédite dans l'histoire républicaine française.

Coût des Réformes Fiscales Pro-Milliardaires : - Suppression ISF : 4,0 Md€/an - Flat Tax : 1,8 Md€/an - Baisse IS : 11,0 Md€/an - Total : 23,5 Md€/an