Emmanuel Macron : Ascension, Réseaux d'Influence et Trahison des Intérêts Stratégiques
Introduction
Cette synthèse examine l'ascension d'Emmanuel Macron au pouvoir, ses réseaux de soutien, ses bailleurs de fonds et les choix stratégiques opérés sous ses présidences (2017-2022 et 2022-2027).
Elle met en évidence une réalité troublante : derrière l'image d'un président « moderne » et « progressiste », se cache une architecture de pouvoir qui allie oligarchie économique, haute fonction publique socialiste, écologistes institutionnels et centre droit européiste.
Le tout au prix d'un sacrifice systématique des intérêts stratégiques français au profit de puissances étrangères, de multinationales et de réseaux financiers mondialisés.
<note important>
Point central : Cette analyse documente une transformation profonde du système politique français vers une gouvernance oligarchique déconnectée des intérêts nationaux.
</note>
La Stratégie du Système : Diviser pour Régner
Le système oligarchique maintient son pouvoir par une double stratégie d'épouvantails :
Épouvantail de droite : RN (racisme, fascisme, repli identitaire)
Épouvantail de gauche : Mélenchon + Antifa (chaos, violence, communisme)
Résultat : Les classes moyennes et bourgeoises votent système par peur du chaos.
Pendant ce temps :
Les vrais mouvements populaires transversaux (Gilets Jaunes) sont violemment réprimés
Les oppositions contrôlées (RN, LFI) monopolisent l'espace médiatique
Les alternatives souverainistes non-diabolisées sont invisibilisées
L'union objective des classes populaires (blancs + immigrés + précaires) est empêchée
<note warning>
Le système a compris :
Sa seule menace existentielle = Union des classes populaires au-delà des clivages identitaires.
Toute son énergie est donc consacrée à maintenir la division :
Par le RN (récupération colère droite vers impasse électorale)
Par LFI (récupération colère gauche vers impasse électorale)
Par les Black Blocs (discréditation des mouvements sociaux)
Par les médias (amplification des clivages, invisibilisation des convergences)
Tant que gilets jaunes blancs combattent antifas au lieu de combattre ensemble l'oligarchie, le système est sauvé.
</note>
Le Rejet du Drapeau Français : Stratégie de Déracinement
L'Anomalie Française : Manifestations Sans Drapeau National
Un phénomène révélateur distingue la France de tous les autres pays du monde :
Dans les manifestations de gauche populaire en France :
Absence quasi-totale du drapeau tricolore français
Omniprésence de drapeaux étrangers :
Drapeaux palestiniens (massifs depuis octobre 2023)
Drapeaux algériens (réguliers)
Drapeaux kurdes, syriens, turcs, marocains
Drapeaux arc-en-ciel (LGBT+)
Drapeaux rouges anarchistes
Slogans en langues étrangères ou références à des causes extra-nationales
Comparaison internationale révélatrice :
| Pays | Manifestations Sociales | Présence Drapeau National |
| États-Unis | Black Lives Matter, syndicats | Omniprésent (stars & stripes) |
| Royaume-Uni | Grèves, manifestations ouvrières | Union Jack partout |
| Italie | Manifestations anti-austérité | Drapeau italien systématique |
| Espagne | Indignados, grèves générales | Drapeau espagnol présent |
| Grèce | Manifestations anti-UE | Drapeau grec massif |
| Amérique Latine | Tous mouvements sociaux | Drapeaux nationaux centraux |
| FRANCE | Manifestations gauche/syndicats | ABSENT → remplacé par drapeaux étrangers |
<note important>
Question centrale : Pourquoi la France est-elle le seul pays au monde où les manifestations pour des revendications nationales (salaires, retraites, services publics français) se font sans drapeau national mais avec des drapeaux étrangers ?
Réponse : Stratégie délibérée de déracinement et substitution identitaire.
</note>
La Diabolisation du Drapeau Français par la Gauche
Processus de diabolisation (depuis les années 1980-1990) :
Exemple révélateur - Jean-Luc Mélenchon :
Discours de Marseille (2017) : Utilise drapeau tricolore, Marseillaise → critiqué violemment par sa propre base
Depuis 2017 : Retour progressif aux drapeaux étrangers et causes “internationales”
Symbole : Même le leader de “gauche patriote” ne peut plus assumer le drapeau national sans risque
Le Cas Palestinien : Diversion Maximale
Depuis octobre 2023 (guerre Gaza) :
Mobilisations massives : Dizaines de milliers de manifestants, plusieurs fois par mois
Drapeaux palestiniens : Omniprésents, par centaines
Slogans : “Free Palestine”, “From the river to the sea”, etc.
Énergie militante : Des centaines d'heures, des milliers de jeunes mobilisés
Pendant ce temps, en France :
Réforme des retraites imposée (64 ans, 49.3) → mobilisation faible
Services publics détruits (hôpitaux, écoles) → peu de réaction
Chômage de masse dans les banlieues (25-40% chez les jeunes) → silence
Pollution industrielle (Seine, usines) → indifférence
Précarité énergétique (factures explosives) → résignation
<note warning>
Analyse fonctionnelle :
La cause palestinienne sert de diversion massive :
Elle détourne les énergies militantes vers un conflit à 3000 km, sur lequel les Français n'ont aucune prise
Elle empêche la mobilisation sur les problèmes concrets en France (salaires, logement, chômage, santé)
Elle maintient le clivage gauche/droite (pro-Palestine vs pro-Israël) qui empêche l'union des classes populaires
Elle permet au système d'ignorer les revendications sociales (médias saturés par Gaza, pas par les salaires français)
Qui en bénéficie ?
Pas les Palestiniens (manifestations en France ne changent rien à Gaza)
Pas les classes populaires françaises (énergies détournées de leurs propres combats)
Le système oligarchique français : pendant qu'on manifeste pour Gaza, on ne manifeste pas contre Macron
</note>
Le Cas Algérien : Nostalgie Post-Coloniale
Drapeaux algériens dans les manifestations françaises :
Présents régulièrement (même dans manifs sans rapport avec l'Algérie)
Fêtes de qualification football : Champs-Élysées envahis de drapeaux algériens
Symbole de double allégeance : Français d'origine algérienne qui ne se reconnaissent pas dans le drapeau français
Fonctionnalité pour le système :
Fragmentation identitaire : Pas d'unité nationale possible si chacun brandit drapeau de ses origines
Tensions communautaires : Alimente le ressentiment (pourquoi drapeaux algériens ok mais français = facho ?)
Détournement des revendications :
Déresponsabilisation : Problèmes attribués au colonialisme passé, pas au capitalisme présent
La Dérive Antisémite : Bouc Émissaire et Diversion
Depuis octobre 2023, montée inquiétante :
Manifestations pro-Palestine dérapant vers slogans antisémites
Amalgame Juifs = Israël = Sionisme = Oppresseurs
Attaques contre institutions juives en France (synagogues taguées, commerces vandalisés)
Harcèlement d'étudiants juifs dans universités
Théories du complot : “Lobby juif contrôle médias/politique”
Fonctionnalité pour le système oligarchique :
<note important>
Le piège antisémite :
L'oligarchie capitaliste mondiale inclut des personnes de toutes origines :
Français “de souche” : Arnault, Pinault, Mulliez
Immigrés enrichis : Drahi (Israël), Mittal (Inde), Blavatnik (Russie)
Américains : Fonds d'investissement (BlackRock, Vanguard)
Réduire la critique du capitalisme à “complot juif” est une erreur stratégique majeure :
1. Injuste : stigmatise une minorité dont la majorité est classe moyenne/populaire
2. Inefficace : ne cible pas les vrais mécanismes d'exploitation (finance, actionnariat, lobbying)
3. Contre-productive : fournit prétexte à répression ("antisémitisme = délit")
4. Divise les exploités : Juifs pauvres vs Musulmans pauvres vs Blancs pauvres → tous perdants
Le vrai clivage n'est pas ethnique ou religieux, il est de classe : oligarchie vs peuple.
</note>
Comparaison : Gilets Jaunes vs Manifestations Pro-Palestine
| Critère | Gilets Jaunes (2018-2019) | Manifestations Pro-Palestine (2023-2024) |
| Cause | Pouvoir d'achat, justice fiscale en France | Conflit à 3000 km, hors contrôle français |
| Drapeaux | Tricolores (majorité) + régionaux | Palestiniens (majorité) + algériens |
| Profil | France périphérique, classes populaires | Urbains, jeunes, souvent étudiants |
| Revendications | Concrètes (salaires, RIC, taxes) | Symboliques (solidarité internationale) |
| Répression | MAXIMALE (éborgnés, mutilés, 12 000 gardes à vue) | MINIMALE (quelques interpellations) |
| Traitement médiatique | Diabolisation (“beaufs”, “casseurs”) | Sympathie relative (“conscience morale”) |
| Menace pour le système | EXISTENTIELLE (union populaire, revendications concrètes) | NULLE (diversion, clivage, impuissance) |
| Résultat | Écrasés, revendications ignorées | Tolérés, système indifférent |
<note warning>
Conclusion implacable :
Le système écrase violemment les mouvements qui :
Brandissent le drapeau français (souveraineté)
Portent des revendications concrètes nationales (salaires, services publics)
Unissent les classes populaires au-delà des clivages
Le système tolère ou encourage les mouvements qui :
Brandissent des drapeaux étrangers (déracinement)
Portent des causes extra-nationales (diversion)
Divisent sur des lignes identitaires/religieuses (fragmentation)
Le message est clair : Vous pouvez manifester pour n'importe quelle cause étrangère, mais pas pour vos propres intérêts en tant que peuple français.
</note>
La Stratégie du Déracinement : Pourquoi ?
Objectif du système : Empêcher l'émergence d'une conscience nationale populaire
Mécanisme :
1. **Diabolisation du patriotisme** → association avec extrême droite
2. **Substitution identitaire** → drapeaux étrangers remplacent le français
3. **Fragmentation communautaire** → chacun porte drapeau de ses origines
4. **Causes extra-nationales** → énergies détournées vers l'international
5. **Impossibilité d'union** → pas d'identité commune = pas de solidarité de classe
Résultat :
Un peuple sans conscience nationale ne peut pas défendre ses intérêts nationaux
Des travailleurs qui se définissent d'abord par origine ethnique/religieuse ne peuvent pas s'unir en tant que classe
Une gauche qui refuse le drapeau français abandonne le patriotisme au RN → clivage perpétué
<note important>
L'enseignement des luttes historiques :
Toutes les révolutions populaires victorieuses ont été portées par un patriotisme de classe :
Révolution française (1789) : Tricolore = symbole du peuple contre aristocratie
Résistance (1940-1945) : Patriotisme = fer de lance contre occupation (
FTP communistes + gaullistes unis)
Décolonisations : Nationalisme + socialisme (Algérie, Vietnam, Cuba)
Amérique Latine : Tous les mouvements progressistes sont patriotes (Bolivie, Venezuela, Brésil)
Un mouvement populaire sans ancrage national est voué à l'échec :
Pas de légitimité (on représente qui ? Le peuple français ou une internationale abstraite ?)
Pas de souveraineté (on décide de quoi si on rejette le cadre national ?)
Pas de solidarité (quel ciment entre travailleurs de différentes origines ?)
La gauche française, en rejetant le drapeau national, a abandonné la classe ouvrière au RN.
</note>
Le Retournement Nécessaire
Pour qu'une alternative populaire émerge, il faudrait :
Réappropriation du drapeau français par les classes populaires (toutes origines)
Patriotisme de classe : Fierté d'être peuple français (pas ethnie, mais citoyenneté) défendant ses intérêts collectifs
Revendications nationales concrètes : Salaires, services publics, industries stratégiques en France
Rejet des diversions : Solidarité internationale oui, mais pas au détriment des luttes nationales
Union au-delà des origines : Ouvrier blanc + ouvrier arabe + ouvrier noir = même classe, même combat, même drapeau
Exemples d'autres pays :
Mélenchon pourrait s'inspirer de :
Evo Morales (Bolivie) : Indigène, socialiste, et patriote bolivien fervent
Lula (Brésil) : Gauche radicale, et patriote brésilien affiché
Bernie Sanders (USA) : Socialiste, et utilise drapeau américain systématiquement
Tous comprennent que patriotisme ≠ nationalisme xénophobe
Tous savent qu'on ne peut défendre les intérêts du peuple sans assumer son identité nationale
<note warning>
Tant que la gauche française refusera le drapeau tricolore et préférera les drapeaux palestinien/algérien, elle restera dans l'impasse :
Elle ne pourra jamais gagner (rejet par majorité des Français)
Elle servira d'épouvantail au système (chaos, violence, communautarisme)
Elle divisera les classes populaires au lieu de les unir
Elle détournera les énergies vers des causes impuissantes
Le système n'a rien à craindre d'une gauche qui rejette la nation et le peuple français.
</note>
Tant que la gauche française refusera le drapeau tricolore et préférera les drapeaux palestinien/algérien, elle restera dans l'impasse et servira d'épouvantail au système.
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L'Invisibilisation des Souverainistes Non-RN : Stratégie de Marginalisation
Florian Philippot et Les Patriotes : L'Opposition Invisible
Profil et Parcours :
Florian Philippot : Ancien vice-président du FN (2012-2017), énarque, agrégé
Rupture avec le RN : Septembre 2017 (divergences sur ligne souverainiste/Frexit)
Création des Patriotes : Parti souverainiste assumé, anti-UE, Frexit clair
Programme : Sortie de l'euro, souveraineté nationale, protectionnisme, services publics
Activité Militante Intense :
Centaines de manifestations organisées depuis 2017 :
Contre le passe sanitaire (2021) : Manifestations hebdomadaires, parfois 10 000+ personnes
Contre l'euro et l'UE : Rassemblements réguliers
Pour la souveraineté : Meetings dans toute la France
Présence terrain : Tractages, collages, actions militantes constantes
Réseaux sociaux : Centaines de milliers d'abonnés (Twitter, YouTube, Facebook)
Traitement Médiatique :
| Support | Couverture des Patriotes | Couverture du RN | Couverture LFI |
| TF1 | Quasi-nulle | Massive | Importante |
| BFM TV | Inexistante | Permanente | Régulière |
| France 2 | Absente | Importante | Importante |
| Débats présidentiels | Exclu (2022) | Présent | Présent |
| Sondages | Non mesuré ou <1% | Mesuré (20-25%) | Mesuré (15-22%) |
<note warning>
Le paradoxe révélateur :
Philippot : Centaines de manifs, dizaines de milliers de militants, programme détaillé → INVISIBLE
Le Pen : Peu de manifestations, programme flou → OMNIPRÉSENTE
Pourquoi ?
Parce que Philippot porte une menace réelle pour le système :
Frexit assumé (pas les tergiversations du RN)
Souverainisme économique clair (protectionnisme, nationalisations)
Non-diabolisable : Énarque, ancien conseiller d'État, crédible intellectuellement
Pas utilisable comme épouvantail : Discours posé, pas de dérapages, pas d'affaires
→ Le système préfère l'invisibiliser totalement plutôt que le laisser émerger.
</note>
François Asselineau et l'UPR : Le Blackout Total
Profil :
François Asselineau : Énarque, inspecteur général, haut fonctionnaire
UPR (Union Populaire Républicaine) : Créée en 2007, parti souverainiste
Programme : Sortie UE + OTAN + Euro, analyse géopolitique fouillée
Activité :
Conférences-fleuves : 5-10h sur histoire de l'UE, OTAN, construction européenne
Documentation massive : Centaines d'heures de vidéos, milliers de pages d'analyses
Militantisme : Présent dans toute la France, tractages, collages
Présidentielles :
2017 : 500 parrainages obtenus difficilement, 0,92% (mais blackout médiatique total)
2022 : N'obtient pas les 500 parrainages (maires sous pression)
Traitement Médiatique :
2012-2017 : Quelques passages (limités) sur chaînes secondaires
2017-2022 : Blackout quasi-total
Débats présidentiels : Jamais invité (même avec 0,92% en 2017 = plus que certains “petits candidats” médiatisés)
Wikipédia : Page régulièrement vandalisée, qualifié de “complotiste”
Fact-checkers : Attaqué systématiquement sur analyses UE/OTAN
<note important>
Le cas Asselineau est emblématique :
Compétence technique : Énarque, haut fonctionnaire, connaît les rouages de l'État
Programme détaillé : Centaines de pages, chiffré, documenté
Analyse géopolitique : Décortique les mécanismes UE/OTAN/influence américaine
Non-diabolisable : Discours républicain, pas de dérapages identitaires
→ Exactement le type de candidat que le système ne peut pas se permettre de laisser émerger
Solution : Invisibilisation totale + empêchement parrainages
</note>
Nicolas Dupont-Aignan et Debout la France : L'Opposition "Tolérée"
Profil :
Député depuis 1997, maire de Yerres
Debout la France : Souverainiste modéré, ligne gaulliste
Candidat présidentiel : 2012 (1,79%), 2017 (4,70%), 2022 (2,06%)
Traitement Médiatique :
Plus visible que Philippot/Asselineau (mais reste marginal)
Invité occasionnellement sur plateaux TV
Mais traité comme “anecdotique” : Temps de parole minimal, sondages ignorés
Jamais considéré comme “présidentiable” malgré scores équivalents à d'autres “petits candidats” médiatisés
Différence avec Philippot/Asselineau :
Ligne moins radicale : Pas de Frexit franc, plus d'ambiguïtés
Moins menaçant : Programme souverainiste mais resté dans le “système” (député, élu local)
Utilisable : A soutenu Le Pen en 2017 → a pu être “diabolisé” par association
→ Toléré car moins dangereux, mais reste marginalisé
La Stratégie du Système : Visibilité Sélective
Principe : Contrôler l'opposition en choisissant qui est visible et qui ne l'est pas
| Type d'Opposition | Traitement Médiatique | Raison |
| RN (Le Pen) | Hyper-visibilité | Diabolisable, utilisable comme épouvantail, programme flou |
| LFI (Mélenchon) | Forte visibilité | Clivant, empêche union gauche-souverainistes, pas de Frexit réel |
| Zemmour (2022) | Visibilité massive | Divise vote RN, clivage identitaire, diabolisable |
| Philippot (Patriotes) | INVISIBILITÉ | Frexit clair, non-diabolisable, crédible = DANGEREUX |
| Asselineau (UPR) | INVISIBILITÉ TOTALE | Analyse géopolitique précise, programme technique = TRÈS DANGEREUX |
| Dupont-Aignan (DLF) | Visibilité minimale | Souverainiste modéré, moins menaçant = toléré mais marginalisé |
<note warning>
Règle d'or du système :
Hyper-visibilité = Opposants contrôlables ou utilisables (RN, LFI, Zemmour)
Invisibilité = Opposants dangereux pour le système (Philippot, Asselineau)
Un candidat souverainiste clair, non-diabolisable, avec programme détaillé = menace existentielle
→ Solution : Le faire disparaître de l'espace médiatique
</note>
Les Mécanismes de l'Invisibilisation
Rappel : 90% de la presse contrôlée par 6 milliardaires pro-système
2. Les Sondages Truqués
Instituts : IFOP, Ipsos, Harris, OpinionWay = tous liés aux mêmes groupes
Méthode :
Philippot/Asselineau non inclus dans les sondages (ou mesurés <1%)
Quand inclus : Échantillons biaisés, questions orientées
Objectif : Créer une prophétie auto-réalisatrice
<note important>
Exemple 2022 :
Les sondages ne mesurent pas l'opinion, ils la fabriquent.
</note>
3. L'Exclusion des Débats
4. Le Système des Parrainages
<note warning>
Le système des parrainages = filtre oligarchique
Officiellement : “Garantir la crédibilité des candidats”
Réellement : Empêcher les candidats trop dangereux d'accéder à l'élection
Les “épouvantails utiles” (RN, LFI) obtiennent facilement les parrainages
Les souverainistes clairs (Asselineau, Philippot) sont bloqués administrativement
</note>
Le Drame des Divisions Souverainistes
La Fragmentation Mortelle
Forces souverainistes non-RN en France :
Les Patriotes (Philippot) : ~30 000 militants
UPR (Asselineau) : ~15 000 militants
Debout la France (Dupont-Aignan) : ~20 000 militants
Autres micro-partis : RIC, France en Colère, etc.
Total potentiel : ~100 000 militants actifs + plusieurs millions d'électeurs potentiels
Problème : Division totale, pas d'union
Les Raisons des Divisions
1. Ego et Leadership
Chaque leader veut être “LE” leader souverainiste
Philippot vs Asselineau : Rivalité sur “qui a la meilleure analyse”
Dupont-Aignan : Refuse l'alliance car “pas assez radical” ou “trop radical” selon interlocuteurs
2. Différences Programmatiques
Asselineau : Frexit + sortie OTAN (radical)
Philippot : Frexit + renégociation possible
Dupont-Aignan : “Europe des nations” (pas Frexit franc)
Divergences économiques : Gauche souverainiste vs droite souverainiste
3. Méfiance Réciproque
Suspicions d'infiltration (chacun accuse les autres)
Tensions sur stratégie électorale (présenter candidat séparé ou s'unir ?)
Rancœurs accumulées (2017, 2022)
4. Pression du Système
<note important>
Le système n'a même pas besoin de les combattre frontalement
Il suffit de :
1. Les **invisibiliser** dans les médias
2. Les **priver de parrainages** pour présidentielles
3. Laisser leurs **divisions internes** les affaiblir
4. Maintenir le **monopole RN** comme "seule opposition souverainiste visible"
→ Les souverainistes non-RN se neutralisent mutuellement pendant que le système prospère
</note>
Les Conséquences Dramatiques
Score électoral des souverainistes non-RN :
| Élection | Dupont-Aignan | Asselineau | Philippot | Total Souverainistes Non-RN |
| 2012 | 1,79% | (pas candidat) | (FN) | ~2% |
| 2017 | 4,70% | 0,92% | (FN) | ~6% |
| 2022 | 2,06% | (pas de parrainages) | (pas candidat) | ~2% |
Pendant ce temps :
Mais division = dispersion :
Électeurs souverainistes votent RN par défaut (“vote utile”)
Ou s'abstiennent (désespoir face à la division)
Potentiel énorme gâché par l'absence d'union
Comparaison Internationale : L'Union Fait la Force
Exemples de Réussite
Italie :
2018 : Lega (Salvini) + M5S (Di Maio) = Coalition souverainiste au pouvoir
Différences programmatiques importantes, mais union face au système
Hongrie :
Pologne :
<note tip>
Leçon internationale :
Les souverainistes qui s'unissent accèdent au pouvoir.
Les souverainistes divisés (comme en France) restent marginalisés.
La France est l'un des rares pays où les souverainistes sont aussi fragmentés.
</note>
L'Exception Française : Pourquoi Tant de Divisions ?
Hypothèses :
1. **Infiltration** : Services, lobbies étrangers, entretiennent divisions
2. **Egos surdimensionnés** : Leaders français préfèrent être "petits chefs" que seconds rôles d'un grand mouvement
3. **Pression médiatique** : Chaque tentative d'union est sabotée par fuites, polémiques
4. **Culture politique française** : Tradition sectaire (gauchistes, trotskistes, souverainistes tous divisés historiquement)
Ce Qu'il Faudrait : L'Union Souverainiste
Le Scénario Idéal (Mais Impossible ?)
Si Philippot + Asselineau + Dupont-Aignan s'unissaient :
Programme commun minimal :
Frexit (sortie UE/Euro)
Souveraineté nationale (défense, énergie, agriculture)
Protectionnisme économique
Services publics renforcés
Leadership collectif : Triumvirat ou candidat unique désigné par primaire
Campagne unifiée : Mutualisation moyens, militants, finances
Visibilité accrue : Force du nombre attirerait attention (même si médias blackout)
Résultat potentiel :
1er tour présidentielle : 8-12% (au lieu de 2%)
Législatives : 15-30 députés (au lieu de 1-2)
Légitimité accrue : Crédibilité auprès électeurs (“enfin ils s'unissent”)
Menace réelle : Possibilité d'accéder au 2nd tour présidentiel (si RN divisé ou affaibli)
Pourquoi Ça N'Arrive Pas
Egos : Aucun leader ne veut renoncer à “son” parti
Divisions programmatiques : Désaccords sur détails empêchent vision d'ensemble
Méfiance : Chacun soupçonne les autres d'être “infiltrés” ou “récupérateurs”
Pression système : Tentatives d'union sabotées (fuites, polémiques, pressions)
<note warning>
Le paradoxe tragique :
Les souverainistes français ont raison sur le diagnostic (UE, euro, OTAN, oligarchie).
Mais ils sont incapables de s'unir pour transformer ce diagnostic en force politique.
Pendant ce temps :
Le RN monopolise le vote souverainiste (malgré programme flou et renoncements)
Le système prospère tranquillement
Les électeurs souverainistes sont désespérés ou s'abstiennent
L'union souverainiste est la seule solution, mais elle semble impossible.
→ Le système a gagné sans même avoir à combattre : la division fait le travail.
</note>
Les Origines : Henri Hermand et les Premiers Soutiens (2000-2012)
Henri Hermand : Le Premier Mentor
Profil : Cofondateur et président du groupe Unibail-Rodamco-Westfield
Rencontre : Années 2000 (Macron 25 ans, Hermand 78 ans)
Nature du soutien :
Mise à disposition d'une villa au Maroc
Financement d'un appartement parisien
Aide financière pour son mariage
Introduction stratégique dans les cercles financiers (Rothschild & Cie)
<note tip>
Henri Hermand a joué un rôle de mentor-mécène, ouvrant les portes de l'élite économique parisienne à un jeune inconnu.
</note>
Les Zones d'Ombre à l'ENA et l'Entrée chez Rothschild
<note warning>
Ces zones d’ombre – admission contestée, irrégularité administrative, ascension rapide – alimentent les soupçons de privilèges accordés à Macron dès ses débuts, dans un système où les élites de l’ENA bénéficient souvent de passe-droits facilitant leur accès à la haute finance.
</note>
L'Entrée en Politique : Réseaux Attali & Dîners Secrets (2012)
Le Dîner Secret de Janvier 2012
Organisateur : Bernard Attali (frère de Jacques Attali)
Participants :
François Rebsamen (futur ministre)
Grands patrons : Jean-Louis Mestrallet (Engie), Yves-Thibault de Silguy, Jean-Pierre Clamadieu (Air Liquide), Alain Rodier, Serge Weinberg
Message clé : « Si Hollande est élu, Macron doit entrer au cœur de Bercy »
La Note de Jack Sullivan
Auteur : Jack Sullivan, bras droit d'Hillary Clinton (futur conseiller à la sécurité nationale de Biden)
Date : Avant l'élection de Hollande (2012)
Contenu : « Suivre Macron » car appelé à de hautes fonctions
Signification : Washington suivait déjà Macron comme futur dirigeant français
<note important>
Cette note révèle que Macron était identifié par les élites transatlantiques avant même son entrée officielle en politique.
</note>
Élimination des Rivaux : Scandales et Neutralisations (2011-2017)
Le Déblaiement du Terrain Politique
L'ascension de Macron ne peut se comprendre sans analyser l'élimination méthodique de tous les rivaux potentiels dans les années précédant 2017. Une série de scandales, d'affaires judiciaires et de destructions médiatiques a systématiquement écarté tous les candidats crédibles capables de contester le système.
Dominique Strauss-Kahn (2011) : La Neutralisation Préventive
Profil : Directeur du FMI, favori des sondages pour 2012, socialiste pro-business
Affaire du Sofitel (mai 2011) :
Accusation d'agression sexuelle à New York
Arrestation spectaculaire, “perp walk” médiatisé mondialement
Charges abandonnées 3 mois plus tard (crédibilité de l'accusatrice effondrée)
Mais destruction politique totale et irréversible
Affaire du Carlton de Lille :
Résultat : Le candidat le plus dangereux pour le système (compétent, crédible économiquement, connaissant les rouages de la finance internationale) est définitivement écarté
<note important>
Timing suspect : DSK neutralisé exactement un an avant la présidentielle 2012, au moment où il dominait tous les sondages. L'affaire éclate à New York, capitale financière mondiale où les réseaux d'influence sont puissants.
</note>
Nicolas Sarkozy (2014-2017) : Harcèlement Judiciaire
Profil : Président sortant 2007-2012, candidat naturel LR pour 2017
Cascade d'affaires :
Affaire Bettencourt (2010-2015) : Financement illégal présumé
Affaire des écoutes (2014) : Mise sur écoute, corruption présumée
Affaire Bygmalion (2014-2016) : Dépassement des comptes de campagne 2012
Affaire des sondages de l'Élysée (2016)
Affaire libyenne (financement Kadhafi, 2013-présent)
Chronologie révélatrice :
2014 : Retour politique, victoire aux élections internes LR
2014-2016 : Avalanche d'affaires judiciaires
Novembre 2016 : Primaire LR → Sarkozy éliminé dès le 1er tour
Résultat : Affaibli, diabolisé, neutralisé avant même la campagne présidentielle
<note warning>
Particularité : Sarkozy, bien qu'atlantiste et pro-business, représentait une forme de souverainisme économique (refus de privatiser EDF totalement, volonté de protéger certains champions industriels). Trop indépendant pour le système ?
</note>
Alain Juppé (2016-2017) : Enterrement par le Passé
Profil : Premier ministre Chirac, maire de Bordeaux, favori modéré LR
Affaire des emplois fictifs de la Ville de Paris (1990s) :
Condamnation en 2004 (peine avec sursis, inéligibilité temporaire)
Affaire “purgée” mais ressortie massivement pendant la primaire 2016
Campagne médiatique :
“Juppé condamné”, “casier judiciaire”, rappels constants
Image d'intégrité écornée malgré ancienneté des faits
Résultat : Battu par Fillon à la primaire LR (novembre 2016)
François Fillon (2017) : Destruction en Pleine Course
Profil : Vainqueur surprise de la primaire LR (nov 2016), grand favori pour 2017
Le Canard Enchaîné (janvier 2017) :
Révélations sur les emplois présumés fictifs de Penelope Fillon
Timing : 3 mois avant le 1er tour présidentiel
Fillon à 27-29% dans les sondages → effondrement progressif
Parquet National Financier :
Ouverture immédiate d'enquête
Perquisitions, convocations, médiatisation maximale
Mise en examen pendant la campagne (mars 2017)
Campagne médiatique :
Couverture h24 sur toutes les chaînes
“Fillon doit se retirer”, pression énorme
Manifestations organisées devant son QG
Résultat :
Fillon passe de 27% à 20%, éliminé au 1er tour
Condamné en 2020 (après l'élection) à 5 ans dont 3 avec sursis
<note important>
Analyses convergentes :
Fillon portait un programme de réformes économiques libérales mais avec ligne souverainiste (rapprochement Russie, défense indépendance française)
Son élimination ouvre un boulevard à Macron face à Marine Le Pen au 2nd tour
Le timing des révélations (3 mois avant scrutin, juste après primaire) interroge
Sources des fuites jamais identifiées publiquement
</note>
François Hollande (2016) : Suicide Politique Organisé
Profil : Président sortant PS 2012-2017
Présidence désastreuse orchestrée :
Cote de popularité historiquement basse (4% en 2016)
Livre “Un Président ne devrait pas dire ça” (oct 2016) : confidences désastreuses
Humiliation publique permanente
Renonciation (déc 2016) :
Premier président sortant de la Ve à ne pas se représenter
Laisse le PS sans candidat crédible
Macron, son ancien ministre, devient le candidat du “système PS” sans étiquette PS
Résultat :
Benoît Hamon (candidat PS officiel) : 6,36% au 1er tour
Effondrement historique du Parti Socialiste
Macron récupère l'électorat PS + centre droit
<note tip>
Le rôle de Hollande : A-t-il été délibérément utilisé pour :
Achever le PS traditionnel ?
Propulser Macron (son protégé) comme “renouveau” ?
Créer les conditions d'un second tour Macron/Le Pen ?
Sa présidence catastrophique a préparé le terrain pour un “sauveur” hors-système (mais en réalité produit du système).
</note>
Le Bilan : Table Rase Avant Macron
En 6 ans (2011-2017), TOUS les rivaux potentiels ont été neutralisés :
| Candidat | Positionnement | Méthode d'Élimination | Date Clé |
| DSK | PS pro-business, crédible économie | Scandale sexuel (Sofitel) | Mai 2011 |
| Sarkozy | LR souverainiste économique | Avalanche d'affaires judiciaires | 2014-2016 |
| Juppé | LR modéré européiste | Résurgence affaire ancienne | 2016-2017 |
| Fillon | LR libéral souverainiste | Penelope Gate en pleine campagne | Janvier 2017 |
| Hollande | PS sortant | Humiliation, renonciation | Décembre 2016 |
Résultat au 1er tour 2017 :
Macron : 24,01% (candidat “hors système” mais système)
Le Pen : 21,30% (épouvantail)
Fillon : 20,01% (détruit 3 mois avant)
Mélenchon : 19,58% (laissé intact car clivant)
<note warning>
Sans l'affaire Fillon, le second tour aurait probablement été Fillon/Le Pen ou Fillon/Macron.
L'élimination de Fillon en janvier 2017 a directement créé les conditions du duel Macron/Le Pen.
</note>
Le Rôle du RN : Épouvantail Systémique et Garantie de Pouvoir
Le Paradoxe du Front National / Rassemblement National
Le RN (ex-FN) joue un rôle fonctionnel essentiel dans le maintien du système oligarchique, malgré son discours anti-système. Il constitue le verrou ultime empêchant toute alternance réelle.
Mécanisme 1 : Le "Front Républicain"
Principe : Dès qu'un candidat RN accède au 2nd tour, tous les autres partis se rallient contre lui
Résultats :
2002 : Chirac 82% / Le Pen père 18%
2017 : Macron 66,1% / Le Pen 33,9%
2022 : Macron 58,5% / Le Pen 41,5%
Conséquence : Même avec un candidat médiocre ou illégitime, le système est garanti de gagner face au RN
<note important>
Le RN comme assurance-vie du système :
Tant que le RN est au 2nd tour, n'importe quel candidat du système (même impopulaire, même corrompu, même rejeté) gagne automatiquement grâce au “vote barrage”.
C'est une garantie de pouvoir à vie pour l'oligarchie.
</note>
Mécanisme 2 : La Diabolisation Contrôlée
Mécanisme 3 : L'Entretien de la Menace
Sondages : RN toujours donné “en progression” dans les intentions de vote
Thématiques : Immigration, insécurité massivement couvertes (terrain du RN)
Peur instrumentalisée : “Si vous ne votez pas pour moi, c'est le RN qui passe”
2022 : Macron utilise Le Pen pour faire passer sa réforme des retraites (“c'est moi ou le chaos”)
Mécanisme 4 : Les Affaires au Bon Moment
Affaires du RN : Régulièrement médiatisées, mais jamais au point de détruire le parti
Exemples :
Affaire des assistants parlementaires européens (2017-présent)
Financement russe (prêt de 9M€ en 2014)
Comptes de campagne rejetés
Timing : Affaires qui affaiblissent le RN juste assez pour qu'il perde le 2nd tour, mais pas assez pour qu'il disparaisse
<note warning>
Comparaison révélatrice :
Fillon : Affaire en janvier, 3 mois avant scrutin → destruction immédiate → éliminé au 1er tour
Le Pen : Affaires permanentes depuis des années → survie garantie → qualification au 2nd tour
Le système a besoin que le RN survive pour perpétuer le mécanisme du “vote barrage”.
</note>
Le RN : Opposant Contrôlé ou Opposant Complice ?
Arguments pour un RN "opposant contrôlé"
Financement : Prêts bancaires mystérieux (Russie 2014, Hongrie), jamais totalement éclaircis
Liens avec le système :
Marine Le Pen : avocate fiscaliste, fille d'eurodéputé, famille bourgeoise
Entourage RN : souvent issus de LR ou de la haute fonction publique
Absence d'alternative économique claire :
Programme économique RN vague sur les questions essentielles
Pas de remise en cause du capitalisme financiarisé
Pas de programme clair de renationalisation des secteurs stratégiques
Affaires tolérées : Le RN survit malgré multiples affaires (contrairement à Fillon)
Arguments pour un RN "opposant sincère instrumentalisé"
Électorat réel : 13 millions de Français en 2022, phénomène sociologique profond
Exclusion du pouvoir : Jamais un ministre, jamais une alliance gouvernementale
Harcèlement judiciaire réel : Affaires multiples, poursuites constantes
Programme souverainiste : Frexit (abandonné 2019), opposition à l'immigration massive
La Thèse de la "Fonctionnalité Systémique"
Que le RN soit complice ou non, il remplit une fonction objective :
Canaliser la colère : Le vote RN = vote protestataire sans danger pour le système
Diviser l'opposition : RN vs gauche radicale vs souverainistes = dispersion
Garantir le pouvoir : Dès que le RN est au 2nd tour, le système gagne automatiquement
Empêcher l'alternance réelle : Tant que le RN monopolise l'opposition, aucune alternative crédible ne peut émerger
<note important>
Le cercle vicieux :
1. Le système crée du désespoir social (chômage, désindustrialisation, immigration subie)
2. Le RN capte la colère → monte dans les sondages
3. Les médias amplifient la “menace RN”
4. Le “vote barrage” permet au système de gagner
5. Le système perpétue les politiques qui créent du désespoir
6. → Retour à l'étape 1
Le RN est devenu le verrou qui empêche toute alternance démocratique réelle.
</note>
2017 et 2022 : Le Mécanisme en Action
2017 : La Construction du Duel Idéal
Janvier-Avril 2017 : Destruction de Fillon, effondrement de Hamon, Hollande disparu
1er tour : Macron 24% / Le Pen 21,3% → Exactement le scénario souhaité
Entre-deux-tours :
Tous les médias, tous les partis, tous les milliardaires derrière Macron
Le Pen présentée comme danger fasciste, menace existentielle
Débat télévisé : Le Pen volontairement catastrophique ?
2nd tour : Macron 66,1% avec le plus faible programme jamais élu (24% au 1er tour)
2022 : Le Remake Contrôlé
Zemmour : Introduit dans la course (médiatisation massive) → divise le vote RN → affaiblit Le Pen au 1er tour
Mélenchon : Laissé monter à 22% → menace la gauche PS → empêche qualification au 2nd tour (600 000 voix d'écart)
1er tour : Macron 27,8% / Le Pen 23,1% / Mélenchon 22% → Nouveau duel Macron/Le Pen
2nd tour : Macron 58,5% → Réélu malgré impopularité record
<note warning>
Le système est verrouillé :
Tant que le RN monopolise l'opposition, le système gagne toujours
Si le RN disparaissait, une véritable alternative souverainiste (non-diabolisée) pourrait émerger
Le système a besoin du RN autant que le RN a besoin du système
C'est une symbiose fonctionnelle.
</note>
2017 et 2022 : Le Mécanisme en Action
2017 : La Construction du Duel Idéal
Janvier-Avril 2017 : Destruction de Fillon, effondrement de Hamon, Hollande disparu
1er tour : Macron 24% / Le Pen 21,3% → Exactement le scénario souhaité
Entre-deux-tours :
Tous les médias, tous les partis, tous les milliardaires derrière Macron
Le Pen présentée comme danger fasciste, menace existentielle
Débat télévisé : Le Pen volontairement catastrophique ?
2nd tour : Macron 66,1% avec le plus faible programme jamais élu (24% au 1er tour)
2022 : Le Remake Contrôlé
Zemmour : Introduit dans la course (médiatisation massive) → divise le vote RN → affaiblit Le Pen au 1er tour
Mélenchon : Laissé monter à 22% → menace la gauche PS → empêche qualification au 2nd tour (600 000 voix d'écart)
1er tour : Macron 27,8% / Le Pen 23,1% / Mélenchon 22% → Nouveau duel Macron/Le Pen
2nd tour : Macron 58,5% → Réélu malgré impopularité record
<note warning>
Le système est verrouillé :
Tant que le RN monopolise l'opposition, le système gagne toujours
Si le RN disparaissait, une véritable alternative souverainiste (non-diabolisée) pourrait émerger
Le système a besoin du RN autant que le RN a besoin du système
C'est une symbiose fonctionnelle.
</note>
La Gauche Radicale : L'Autre Épouvantail et Outil de Division
Le Rôle Fonctionnel de la Gauche Radicale
Si le RN sert d'épouvantail de droite, la gauche radicale (Mélenchon, mouvances antifa, black blocs) remplit une fonction symétrique et complémentaire dans le maintien du système oligarchique.
Mécanisme 1 : La Division du Camp Populaire
Objectif : Empêcher l'union des classes populaires contre l'oligarchie
<note important>
L'oligarchie n'a qu'une peur : l'union des classes populaires
Si gilets jaunes blancs + banlieues + ruraux + précaires s'unissaient sur un programme économique et social (salaires, services publics, souveraineté), le système s'effondrerait.
La gauche radicale maintient le clivage identitaire qui empêche cette union.
</note>
Mécanisme 2 : La Radicalisation Contrôlée (Black Blocs, Antifa)
Objectif : Discréditer les mouvements sociaux légitimes
Le Cas des Gilets Jaunes (2018-2019)
Novembre 2018 : Mouvement spontané, populaire, transversal
Revendications : Pouvoir d'achat, justice fiscale, référendum d'initiative citoyenne
Profil : France périphérique, classes moyennes/populaires, non-violents au départ
Soutien populaire massif : 70-80% d'opinions favorables
L'infiltration et la stratégie de la tension :
Semaine 1-3 : Mouvement pacifique, blocages, occupation ronds-points
Semaine 4 : Apparition des black blocs à Paris (1er décembre 2018)
Saccages Arc de Triomphe, Champs-Élysées
Images de violence en boucle sur tous les médias
Amalgame immédiat : Gilets Jaunes = casseurs = violence
Stratégie médiatique :
Caméras systématiquement braquées sur les casseurs (minorité)
Gilets jaunes pacifiques (majorité) invisibilisés
Focalisation sur la violence, pas sur les revendications
Répression massive :
12 000 gardes à vue
3 000 condamnations
2 500 blessés (dont 300+ blessures graves)
38 éborgnés, 5 mains arrachées (LBD, grenades)
Utilisation d'armement de guerre contre manifestants
<note warning>
Questions non élucidées :
D'où venaient les black blocs apparus soudainement en masse ?
Pourquoi la police les laissait-elle agir avant de réprimer l'ensemble du cortège ?
Pourquoi focus médiatique exclusif sur la violence, pas sur les 70% de Français qui soutenaient le mouvement ?
Qui avait intérêt à transformer un mouvement social en chaos ?
</note>
La Stratégie de l'Épouvantail Violent
Schéma type d'une manifestation sous Macron :
1. **Mouvement social légitime** émerge (retraites, carburant, salaires)
2. **Black blocs** apparaissent dans les cortèges
3. **Violences spectaculaires** (vitrines, incendies, affrontements)
4. **Médias** : Images en boucle des violences
5. **Amalgame** : Manifestants = casseurs = extrémistes
6. **Opinion publique** : Retournement contre le mouvement
7. **Répression légitime** : "Restauration de l'ordre"
8. **Revendications initiales** : Enterrées, jamais traitées
Exemples :
Gilets Jaunes (2018-2019)
Manifestations contre la réforme des retraites (2023)
Mobilisations écologistes (Sainte-Soline, 2023)
Mécanisme 3 : Le Rôle Ambigu de Jean-Luc Mélenchon
Un Opposant "Autorisé"
Présent dans le jeu politique depuis 40 ans (député PS dès 1986)
Jamais inquiété judiciairement (contrairement à Fillon, Sarkozy, Le Pen)
Tribune médiatique permanente : invité régulier BFMTV, plateaux télé
Financement : Campagnes financées sans difficultés majeures
Fonctionnalité systémique de Mélenchon :
Canalise la colère de gauche vers un vote “acceptable” pour le système
Empêche l'émergence d'alternatives : Monopolise l'espace de la gauche radicale
Divise l'opposition : Refuse toute alliance avec souverainistes non-LFI
Garantit le système : En 2022, ses 22% empêchent un 2nd tour hors Macron/Le Pen
Ligne européiste : Malgré rhétorique, jamais proposé de Frexit réel
Contradictions Révélatrices
| Position Affichée | Pratique Réelle |
| “Contre l'oligarchie” | Refuse l'union avec autres anti-système |
| “6e République” | Pas de remise en cause de l'UE (souveraineté réelle) |
| “Anti-guerre” | Soutient l'OTAN sur Ukraine (2022) |
| “Contre Macron” | Refus de bloquer pays, appel à voter institutions |
| “Contre la violence policière” | Condamnation molle, pas de programme de démantèlement |
<note important>
Hypothèse de la “gauche système” :
Mélenchon remplit la même fonction que le RN, mais de l'autre côté :
Tant que Mélenchon monopolise la gauche radicale et Le Pen la droite populaire, le système est protégé.
</note>
Mécanisme 4 : Antifa et Black Blocs - Idiots Utiles ou Agents ?
Profil et Origine
Mouvances anarchistes : Historiquement anti-État, anti-capitalisme
Composition : Jeunes urbains, classes moyennes supérieures souvent, étudiants
Financement : Opaque (crowdfunding, associations, soutiens internationaux ?)
Organisation : Décentralisée en apparence, mais coordination efficace lors de manifs
Fonctionnalité Objective pour le Système
Même si sincères dans leurs convictions, les black blocs servent objectivement le système :
1. **Discréditation des mouvements sociaux**
* Violence → images choc → retournement opinion publique
* Manifestants pacifiques assimilés aux casseurs
* Revendications effacées par les images de violence
2. **Justification de la répression**
* État d'urgence, lois anti-casseurs
* Militarisation de la police
* Surveillance de masse légitimée
3. **Division de l'opposition**
* Gilets Jaunes pacifiques vs Black blocs violents
* Débats stériles sur "violence légitime ou pas"
* Empêche l'unité sur les revendications concrètes
4. **Détournement des énergies militantes**
* Jeunes engagés passent leur temps à "casser du facho"
* Pas de travail de fond : éducation populaire, organisation syndicale, alternatives concrètes
* Folklore révolutionnaire sans menace réelle pour le capitalisme
<note warning>
Questions troublantes :
Pourquoi les black blocs peuvent-ils se regrouper, s'organiser, se déplacer vers les manifs sans être systématiquement interpellés en amont ?
Pourquoi les forces de l'ordre les laissent souvent agir avant d'intervenir (créant ainsi le chaos médiatisable) ?
Pourquoi ces mouvances, censément “dangereuses”, ne font-elles jamais l'objet de démantèlement type “associations dissoutes” comme d'autres groupes ?
Qui bénéficie objectivement de leur action ?
Réponse troublante : Le système oligarchique.
</note>
Le Cas Sainte-Soline (Mars 2023)
Manifestation contre les mégabassines (accaparement eau par agro-industrie)
Revendication légitime : Gestion publique de l'eau, agriculture paysanne
Plusieurs dizaines de milliers de manifestants pacifiques
Violence extrême :
Grenades, LBD, charges de gendarmes mobiles
200+ blessés dont plusieurs dans le coma
Deux manifestants entre la vie et la mort
Traitement médiatique :
Focus sur “ultra-gauche violente”
Gérald Darmanin parle de “éco-terroristes”
Revendication sur l'eau totalement effacée du débat public
Résultat : Un mouvement écologiste et social légitime transformé en “menace sécuritaire” → répression validée → revendications enterrées.
Comparaison Révélatrice : Gilets Jaunes vs Black Blocs
| Critère | Gilets Jaunes (2018-2019) | Black Blocs / Antifa |
| Origine sociale | Classes populaires, périphéries | Classes moyennes/supérieures, urbains |
| Revendications | Pouvoir d'achat, justice fiscale, RIC | Anti-fascisme, anti-capitalisme (flou) |
| Méthodes | Blocages, occupation pacifique (au départ) | Affrontements, destruction matérielle |
| Traitement médiatique | Diabolisation (“alcooliques”, “beaufs”) | Complaisance relative (“colère compréhensible”) |
| Répression | Extrêmement violente (éborgnés, mutilés) | Modérée (interpellations, relâches rapides) |
| Menace pour le système | TRÈS ÉLEVÉE (transversal, populaire, concret) | FAIBLE (division, folklore, pas d'alternative) |
<note important>
Conclusion troublante :
Les Gilets Jaunes, mouvement pacifique, transversal et populaire, ont subi une répression d'une violence inouïe (éborgnés, mains arrachées, milliers de condamnations).
Les Black Blocs, qui cassent, brûlent et affrontent la police systématiquement, sont tolérés relativement et jamais démantelés.
Pourquoi ?
Parce que les Gilets Jaunes menaçaient réellement le système (union des classes populaires sur revendications concrètes).
Les Black Blocs servent objectivement le système (division, discréditation, justification de la répression).
</note>
La Stratégie du Système : Diviser pour Régner
Le système oligarchique maintient son pouvoir par une double stratégie d'épouvantails :
Épouvantail de droite : RN (racisme, fascisme, repli identitaire)
Épouvantail de gauche : Mélenchon + Antifa (chaos, violence, communisme)
Résultat : Les classes moyennes et bourgeoises votent système par peur du chaos.
Pendant ce temps :
Les vrais mouvements populaires transversaux (Gilets Jaunes) sont violemment réprimés
Les oppositions contrôlées (RN, LFI) monopolisent l'espace médiatique
Les alternatives souverainistes non-diabolisées sont invisibilisées
L'union objective des classes populaires (blancs + immigrés + précaires) est empêchée
<note warning>
Le système a compris :
Sa seule menace existentielle = Union des classes populaires au-delà des clivages identitaires.
Toute son énergie est donc consacrée à maintenir la division :
Par le RN (récupération colère droite vers impasse électorale)
Par LFI (récupération colère gauche vers impasse électorale)
Par les Black Blocs (discréditation des mouvements sociaux)
Par les médias (amplification des clivages, invisibilisation des convergences)
Tant que gilets jaunes blancs combattent antifas au lieu de combattre ensemble l'oligarchie, le système est sauvé.
</note>
| Milliardaire | Médias Contrôlés | Ligne Éditoriale |
| Bernard Arnault (LVMH) | Les Échos, Le Parisien, Radio Classique | Pro-Macron affiché |
| Xavier Niel (Free) | Le Monde, L'Obs, Courrier International, Télérama | Libéral progressiste |
| Martin Bouygues | TF1, LCI, TMC, Paris Première | Mainstream pro-business |
| Arnaud Lagardère | Europe 1, Paris Match, JDD | Centre droit |
| Patrick Drahi (Altice) | BFM TV, RMC, Libération | Sensationnalisme pro-système |
| Daniel Kretinsky | Marianne, Elle, Télé 7 Jours | Divers |
<note tip>
Résultat : environ 90 % de la presse privée française contrôlée par 6 milliardaires.
→ Macron présenté comme « l'inévitable candidat » dès 2016.
</note>
Le Financement de Campagne 2017
Montant levé : 16,7 millions d'euros
Profil des donateurs :
Haute bourgeoisie parisienne
Dirigeants d'entreprises du CAC40
Réseaux financiers internationaux
Contrepartie : Nominations stratégiques (ex. Dominique Boutonnat au CNC)
La Haute Fonction Publique : PS + Écologie + Centre Droit Pro-UE
Architecture du Pouvoir
Maintien des réseaux socialistes et européistes :
Jean-Pierre Jouyet : Parrain politique, verrou à Bercy et à l'Inspection des finances
Pierre Moscovici : Cour des comptes, ex-commissaire européen
Richard Ferrand : Président de l'Assemblée nationale
Michèle Alliot-Marie, François Baroin : Recyclés ou consultés
Appui des écologistes institutionnels :
Soutien du centre droit pro-UE :
<note warning>
Ligne rouge commune : Être pro-Union Européenne et accepter le sacrifice des intérêts nationaux.
Exclusion systématique : Nationalistes, souverainistes et patriotes marginalisés ou diabolisés.
</note>
Dette Publique et Enrichissement Privé (2017-2024)
Les Chiffres de la Divergence
| Indicateur | 2017 | 2024 | Évolution |
| Dette publique (% PIB) | 98,4 % | 113,0 % | +14,6 points |
| Dette publique (montant) | ~2 258 Md€ | ~3 264 Md€ | +1 006 Md€ |
| Fortune Bernard Arnault | 41,5 Md$ | 233,0 Md$ | ×5,6 |
| Nombre de milliardaires français | 39 | 53 | +36 % |
| Taux de pauvreté | 14,1 % | 14,5 % | +0,4 point |
Coût total estimé : 24,5 milliards d'euros par an (moyenne 2018-2025)
Suppression de l’ISF (2018) : Remplacé par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), ciblant uniquement l’immobilier. Coût : 3,8 milliards €/an (Cour des comptes, 2024). Bénéficiaires principaux : les 1 % les plus riches, dont le patrimoine financier (actions, obligations) est exonéré.
Flat Tax sur les revenus du capital (2018) : Taux unique de 30 % sur dividendes, intérêts et plus-values, remplaçant la progressivité (jusqu’à 45 %). Coût : 2,2 milliards €/an (INSEE, 2025), favorisant les hauts revenus (top 0,1 %).
Baisse de l’impôt sur les sociétés (2018-2022) : Passage de 33,3 % à 25 % pour les grandes entreprises. Coût : 12 milliards €/an (OFCE, 2024), profitant surtout aux multinationales du CAC40 (+15 % de bénéfices nets, 2023).
Suppression de l’exit tax (2019) : Mesure facilitant l’exil fiscal des entrepreneurs et investisseurs. Coût estimé : 0,5 milliard €/an (non chiffré précisément, mais fuite de capitaux accrue selon la Cour des comptes).
Autres mesures fiscales : CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi, transformé en allégements de charges) et exonérations diverses pour les entreprises. Coût : 6 milliards €/an (PLF 2025), ciblant la compétitivité mais peu redistributif.
<note important>
Principe appliqué : Socialisation des pertes, privatisation des gains.
Alors que la dette publique explose (+1 338 milliards € entre 2017 et 2025, INSEE), les fortunes des ultra-riches croissent de +35 % (Forbes, 2025), dopées par des placements financiers exonérés. Ces réformes, présentées comme pro-croissance, creusent les inégalités (Gini : 0,29 à 0,32) et pèsent sur les classes populaires/moyennes via des taxes indirectes (TVA, carburant).
</note>
Sacrifices Stratégiques et Trahisons Nationales
Énergie : Un Désastre Organisé
Nucléaire Affaibli
Fermetures stratégiques :
Retards dans le renouvellement :
Hémorragie financière via l'ARENH :
EDF contrainte de vendre son électricité nucléaire à 42 €/MWh à des concurrents privés
Système imposé par Bruxelles au nom de la « concurrence »
Résultat : EDF affaibli, quasi-nationalisé en 2022 pour éviter la faillite
Hydroélectricité Bradée
Hydrogène Ignoré
Gaz de Schiste Américain
Dépendance organisée :
Terminal méthanier du Havre pour importer du GNL américain
Contrats gaziers massifs avec les USA (Texas, Pennsylvanie)
Prix 3 à 4 fois supérieur au gaz russe pré-2022
Hypocrisie écologique :
Énergies Renouvelables Dévoyées
<note important>
Bilan énergétique : La France a perdu son indépendance énergétique construite sur 50 ans de politique nucléaire, au profit d'une dépendance accrue envers les USA, la Chine et le Qatar.
</note>
Santé : Dépendance Sanitaire
Plasma sanguin :
Acheté massivement aux États-Unis (donneurs rémunérés)
En France, le don de sang est gratuit et éthique mais sous-valorisé
Affaiblissement de la filière française de collecte et de traitement
Médicaments et vaccins :
Dépendance accrue aux laboratoires américains (Pfizer, Moderna) et allemands
Fermeture de sites de production français (Sanofi)
Pénuries récurrentes sur des médicaments essentiels
Agriculture : Dumping et Destruction
Normes Restrictives
Obligation de Réduction
Jachères imposées :
Arrachage de cultures :
Vignes, arbres fruitiers arrachés avec primes européennes
Réduction de la production laitière par quotas
Importations Massives
Pendant que la production française est entravée, les importations explosent :
Ukraine : Blé, maïs, volailles (accord d'association UE-Ukraine)
Mercosur : Bœuf, poulet, soja (accord en négociation finale)
Canada : Porc via CETA (Comprehensive Economic and Trade Agreement)
Espagne : Fruits et légumes hors-sol à bas coût
<note warning>
Résultat :
Dumping social et environnemental : Produits importés cultivés selon des normes moins strictes
Suicides d'agriculteurs : Plus de 400 par an en moyenne
Disparition d'exploitations : -100 000 fermes en 10 ans
Dépendance alimentaire croissante de la France
</note>
Les Réseaux Transnationaux
Commission Trilatérale
Nature : Organisation mondialiste créée en 1973 par David Rockefeller
Membres : Élites politiques, économiques et médiatiques d'Amérique du Nord, Europe et Asie-Pacifique
Rôle pour Macron :
Réseau d'influence transnational le plus solide
Coordination de politiques transatlantiques
Soumission aux intérêts USA-UE-multinationales
Connexions Rothschild et Attali
David de Rothschild :
Jacques Attali :
Bernard Attali :
Jack Sullivan et le Suivi Américain
Note de 2012 : « Suivre Macron »
Continuité sous Biden : Sullivan devient conseiller à la sécurité nationale en 2021
Lien maintenu avec l'administration US tout au long du quinquennat
<note tip>
Interprétation : Macron apparaît comme un candidat pré-sélectionné par les réseaux transatlantiques avant même son émergence politique publique.
</note>
Méthodes et Stratégies de Pouvoir
Capitalisme de Connivence
Répression des Opposants Souverainistes
Gilets Jaunes : Répression violente (LBD, grenades, milliers de blessés)
Opposants politiques : Poursuites judiciaires, perquisitions (ex. Mélenchon, Le Pen)
Intellectuels critiques : Déplatformage, disqualification médiatique
Macron : Acteur ou Marionnette ?
La Question du Degré d'Autonomie
Une question centrale émerge de cette analyse : Macron roule-t-il délibérément pour ces intérêts, ou n'est-il qu'une marionnette de ces puissances ?
Hypothèse 1 : L'Acteur Cynique et Stratège
Arguments en faveur d'un Macron conscient et complice :
Parcours trop parfait pour être fortuit :
Chaque étape (ENA, Rothschild, Élysée) facilitée par des “coups de pouce”
Réseau constitué méthodiquement (Hermand, Attali, Rothschild)
Capacité à naviguer entre mondes politique et financier
Maîtrise des codes oligarchiques :
Langage corporate fluide (“disruption”, “start-up nation”)
Connaissance intime des mécanismes financiers (Rothschild)
Aisance dans les cercles du pouvoir mondial (Davos, Trilatérale)
Bénéfices personnels tangibles :
Fortune personnelle constituée (estimée 30-40 M€)
Patrimoine immobilier (appartement Touquet, etc.)
Reconversion future assurée (conseils d'administration, conférences lucratives)
Choix idéologiques cohérents :
Libéralisme économique assumé depuis Rothschild
Européisme militant et constant
Défense systématique des intérêts du capital
Interprétation : Macron serait un agent conscient et volontaire des élites mondialisées, ayant choisi ce camp par conviction idéologique ET intérêt personnel.
Hypothèse 2 : La Marionnette Conditionnée
Arguments en faveur d'un Macron instrumentalisé :
Repéré et formaté très jeune :
À 25 ans, pris en charge par Hermand (78 ans) → relation déséquilibrée
Formation à l'ENA : moule de la haute fonction publique pro-UE
Passage chez Rothschild : endoctrinement à la finance mondialisée
Absence d'autonomie réelle :
Jamais eu de mandat électif avant 2017 → aucune base propre
Parti “En Marche” créé de toutes pièces en 15 mois → structure artificielle
Financement entièrement dépendant de grands donateurs
Décisions manifestement contre l'intérêt national :
Fermeture Fessenheim (alors que l'Allemagne rouvre des centrales à charbon)
Destruction de l'agriculture française (alors que c'est un atout stratégique)
Endettement massif sans contrepartie productive
Contradictions flagrantes :
Discours “souverainiste” mais actes atlantistes
Rhétorique “sociale” mais politique ultra-libérale
Promesses “écologiques” mais destruction du nucléaire français
Rotation constante d'influenceurs :
McKinsey pour reformater l'État (1 Md€ de contrats)
Conseillers issus des réseaux Rothschild, Attali, think tanks américains
Absence de ligne directrice stable → exécutant de décisions prises ailleurs
Interprétation : Macron serait un produit manufacturé, sélectionné pour son profil (jeune, communicant, sans base politique), formaté par ces réseaux, et maintenu en place tant qu'il exécute l'agenda prévu.
Hypothèse 3 : La Synthèse - Le "Produit Conscient"
La réalité est probablement une combinaison des deux :
Au départ : une marionnette :
Jeune ambitieux repéré et façonné par des mentors influents
Propulsé par des réseaux qu'il n'a pas créés
Redevable à ceux qui l'ont installé (Hermand, Attali, Rothschild, médias)
Progressivement : un acteur complice :
Prise de conscience de son rôle et acceptation du “deal”
Intériorisation de l'idéologie néolibérale et européiste
Bénéfices personnels créant une convergence d'intérêts
Aujourd'hui : un exécutant zélé :
Pas besoin de lui donner des ordres explicites
Il a intégré le logiciel idéologique (“l'habitus” bourdieusien)
Sa survie politique dépend de la satisfaction de ces réseaux
<note important>
Conclusion nuancée : Macron n'est probablement ni totalement autonome, ni totalement manipulé.
C'est un “produit conscient” : formaté par ces réseaux, mais ayant intériorisé leurs intérêts au point qu'il les défend désormais par conviction autant que par calcul.
Le système est d'ailleurs plus efficace ainsi : pas besoin de tirer les ficelles quand la marionnette a appris à danser toute seule.
</note>
Les Preuves d'un Système Verrouillé
Quelle que soit l'hypothèse retenue, plusieurs faits attestent d'un système qui dépasse l'individu Macron :
Continuité des politiques :
Même ligne pro-UE, pro-OTAN, pro-mondialisation depuis 30 ans (Mitterrand, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron)
Alternances PS/LR : aucun changement fondamental sur l'essentiel
Impossibilité d'un “accident démocratique” :
Médias verrouillés → impossibilité pour un candidat souverainiste d'émerger
Financement de campagne → nécessité d'avoir le soutien des milliardaires
Institutions UE/OTAN → décisions stratégiques prises hors du cadre national
Reproduction du système :
Macron remplacé demain → le successeur sera du même moule (Attal, Séjourné, Le Maire)
Le problème n'est pas Macron en tant qu'individu, mais le système oligarchique qu'il incarne
<note warning>
Macron n'est pas une anomalie, c'est le produit logique d'un système où :
- Les élites économiques contrôlent les médias
- Les partis politiques dépendent du financement privé
- Les institutions supranationales (UE, OTAN, OMC) limitent la souveraineté
- La haute fonction publique est idéologiquement alignée
Même avec les meilleures intentions du monde, un président français a-t-il encore les moyens d'agir contre ces intérêts ?
</note>
Conclusion : La République Oligarchique et Dépendante
Un Système Inédit
L'ère Macron incarne l'avènement d'un système politique inédit en France :
La Question Centrale
<note important>
Dans un système où les élites politiques sont structurellement alignées sur l'Union Européenne et les intérêts étrangers, quelle marge de souveraineté réelle reste-t-il au peuple français ?
Peut-on encore parler de démocratie quand :
90 % des médias sont contrôlés par 6 milliardaires ?
Les décisions stratégiques (énergie, agriculture, défense) sont dictées par Bruxelles et Washington ?
Les intérêts nationaux sont systématiquement sacrifiés au profit de multinationales et de puissances étrangères ?
</note>
Perspectives
Cette analyse soulève des questions essentielles sur :
La capture de l'État par des intérêts privés
La perte de souveraineté dans tous les domaines stratégiques
Le creusement des inégalités sous couvert de modernité
La déconnexion complète entre élites et peuple
<note warning>
Sans un réveil citoyen et une reprise en main démocratique des institutions, la France risque de devenir une simple province administrative de l'UE, gouvernée par une oligarchie transnationale.
</note>
Annexe : Données Chiffrées Consolidées
Tableau Récapitulatif 2017-2024
| Indicateur | 2017 | 2024 | Évolution | Commentaire |
| Dette publique (% PIB) | 98,4 % | 113,0 % | +14,6 points | Explosion malgré croissance |
| Dette publique (Md€) | 2 258 | 3 264 | +1 006 Md€ | +44,6 % en 7 ans |
| Fortune B. Arnault (Md$) | 41,5 | 233,0 | ×5,6 | Plus riche homme du monde |
| Nb milliardaires français | 39 | 53 | +36 % | Enrichissement accéléré |
| Taux de pauvreté (%) | 14,1 | 14,5 | +0,4 pt | Stagnation malgré « ruissellement » |
| Part du nucléaire (%) | ~72 % | ~63 % | -9 points | Affaiblissement stratégique |
| Mesure | Coût annuel | Bénéficiaires |
| Suppression ISF | 4,0 Md€ | 350 000 foyers ultra-riches |
| Flat Tax capital | 1,8 Md€ | Rentiers et actionnaires |
| Baisse IS (33→25 %) | 11,0 Md€ | Grandes entreprises CAC40 |
| Suppression exit tax | 0,2 Md€ | Exilés fiscaux |
| Autres mesures | 6,5 Md€ | Divers privilégiés |
| TOTAL | 23,5 Md€/an | Élites économiques |
Sur 7 ans (2017-2024) : 164,5 milliards d'euros de cadeaux fiscaux.
Sources et Méthodologie
Cette synthèse s'appuie sur :
Rapports parlementaires (Cour des comptes, commissions d'enquête)
Données INSEE, Eurostat, Banque de France
Enquêtes journalistiques (Mediapart, Le Monde Diplo, Le Canard Enchaîné)
Ouvrages de référence (Piketty, Pinçon-Charlot, Todd)
Classements Forbes et Bloomberg pour les fortunes
Analyses de think tanks (Fondation iFRAP, Institut Montaigne)
<note>
Avertissement : Ce document présente une analyse critique basée sur des faits vérifiables. Il n'engage que son auteur et vise à nourrir le débat démocratique sur la gouvernance de la France.
</note>
Document version 2.0 - Dernière mise à jour : 2025