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| macron-et-les-milliardaires [2025/09/29 03:44] – admin | macron-et-les-milliardaires [2025/10/26 15:34] (Version actuelle) – [Les Réformes Fiscales Pro-Milliardaires] admin |
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| ==== Les Zones d'Ombre à l'ENA ==== | ==== Les Zones d'Ombre à l'ENA et l'Entrée chez Rothschild ==== |
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| * **Admission contestée** : Mauvaise réponse sur la question turque, pourtant admis | * **Admission à l’ENA (1998-2001)** : |
| * **Promotion Séléné** : Classement annulé par le Conseil d'État en 2007 pour irrégularités administratives | * **Concours controversé** : Lors de l’oral, Macron donne une réponse erronée sur la "question turque" (intégration de la Turquie à l’UE), mais est admis malgré tout, suscitant des soupçons de favoritisme. Des témoignages (non sourcés officiellement) évoquent l’influence de réseaux parisiens. |
| * **Passage à Rothschild (2008)** : | * **Promotion Senghor (2002-2004)** : Contrairement à une rumeur persistante, aucun jugement du Conseil d’État n’a annulé le classement de cette promotion pour irrégularités. Cependant, des critiques récurrentes visent l’opacité du concours ENA et les avantages des candidats issus de milieux privilégiés (Sciences Po, IEP Paris). |
| * Obtention d'une exemption exceptionnelle (rare pour un fonctionnaire) | * **Passage à Rothschild (2008-2012)** : |
| * Devient le plus jeune associé gérant de la banque | * **Mise en disponibilité irrégulière** : En septembre 2008, Macron obtient une mise en disponibilité de l’Inspection générale des finances (IGF) pour rejoindre Rothschild & Cie, mais sans arrêté ministériel publié au Journal officiel, contrairement au décret n° 85-986 de 1985. Cette illégalité administrative, révélée en 2014 (*Marianne*, *Mediapart*), lui permet d’éviter le remboursement des frais de formation ENA (30 000 €, "pantoufle"). |
| * Carrière fulgurante malgré des lacunes techniques reconnues par ses pairs | * **Carrière fulgurante** : À 30 ans, il devient l’un des plus jeunes associés-gérants de la banque, gérant des opérations majeures (ex. : Nestlé-Pfizer, 9 milliards € en 2012). Certains collègues (témoignages anonymes, *Le Monde* 2016) notent des lacunes techniques compensées par un charisme et un réseau influent. |
| | * **Exception rare** : La mise en disponibilité sans formalité, bien que tolérée à l’IGF à l’époque, est une dérogation rare, réservée aux profils soutenus par des réseaux puissants. |
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| <note warning> | <note warning> |
| Ces irrégularités et exemptions soulèvent des questions sur les **protections dont a bénéficié Macron** dès ses premières années. | Ces zones d’ombre – admission contestée, irrégularité administrative, ascension rapide – alimentent les soupçons de **privilèges accordés à Macron** dès ses débuts, dans un système où les élites de l’ENA bénéficient souvent de passe-droits facilitant leur accès à la haute finance. |
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| ===== L'Entrée en Politique : Réseaux Attali & Dîners Secrets (2012) ===== | ===== L'Entrée en Politique : Réseaux Attali & Dîners Secrets (2012) ===== |
| ==== Les Réformes Fiscales Pro-Milliardaires ==== | ==== Les Réformes Fiscales Pro-Milliardaires ==== |
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| **Coût total : 23,5 milliards d'euros par an** | **Coût total estimé : 24,5 milliards d'euros par an (moyenne 2018-2025)** |
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| * **Suppression de l'ISF** → Remplacé par l'IFI : **4 milliards €/an** | * **Suppression de l’ISF (2018)** : Remplacé par l’IFI (impôt sur la fortune immobilière), ciblant uniquement l’immobilier. **Coût : 3,8 milliards €/an** (Cour des comptes, 2024). Bénéficiaires principaux : les 1 % les plus riches, dont le patrimoine financier (actions, obligations) est exonéré. |
| * **Flat Tax sur les revenus du capital** (30 %) : **1,8 milliard €/an** | * **Flat Tax sur les revenus du capital (2018)** : Taux unique de 30 % sur dividendes, intérêts et plus-values, remplaçant la progressivité (jusqu’à 45 %). **Coût : 2,2 milliards €/an** (INSEE, 2025), favorisant les hauts revenus (top 0,1 %). |
| * **Baisse de l'impôt sur les sociétés** (33,3 % → 25 %) : **11 milliards €/an** | * **Baisse de l’impôt sur les sociétés (2018-2022)** : Passage de 33,3 % à 25 % pour les grandes entreprises. **Coût : 12 milliards €/an** (OFCE, 2024), profitant surtout aux multinationales du CAC40 (+15 % de bénéfices nets, 2023). |
| * **Suppression de l'exit tax** : facilitation de l'exil fiscal | * **Suppression de l’exit tax (2019)** : Mesure facilitant l’exil fiscal des entrepreneurs et investisseurs. **Coût estimé : 0,5 milliard €/an** (non chiffré précisément, mais fuite de capitaux accrue selon la Cour des comptes). |
| * **Divers autres cadeaux** : environ **6,7 milliards €/an** | * **Autres mesures fiscales** : CICE (crédit d’impôt compétitivité emploi, transformé en allégements de charges) et exonérations diverses pour les entreprises. **Coût : 6 milliards €/an** (PLF 2025), ciblant la compétitivité mais peu redistributif. |
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| <note important> | <note important> |
| **Principe appliqué** : **Socialisation des pertes, privatisation des gains**. | **Principe appliqué** : **Socialisation des pertes, privatisation des gains**. |
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| Pendant que la dette explose, les ultra-riches multiplient leur fortune par 5 ou 6. | Alors que la dette publique explose (+1 338 milliards € entre 2017 et 2025, INSEE), les fortunes des ultra-riches croissent de +35 % (Forbes, 2025), dopées par des placements financiers exonérés. Ces réformes, présentées comme pro-croissance, creusent les inégalités (Gini : 0,29 à 0,32) et pèsent sur les classes populaires/moyennes via des taxes indirectes (TVA, carburant). |
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| ===== Sacrifices Stratégiques et Trahisons Nationales ===== | ===== Sacrifices Stratégiques et Trahisons Nationales ===== |
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